dimanche 17 juin 2007

Portrait de famille

Tous les étudiants auront le coeur gros demain matin (lundi) lorsque nous prendrons le bus en direction de Loja. Le stage se termine bientôt, nous avons fait une fête d'adieu aujourd'hui et les étudiants passent présentement leur dernière soirée avec leur famille.
Je profite de cette occasion pour vous présenter quelques portraits de famille:


La famille de Marie-Michèle

La famille de Catherine F.

La famille d'Alexis
La famille de Maryse
























Guillaume

L'heure de gloire

Jeudi dernier, 14 juin, fut sans aucun doute la journée la plus occupée du stage. En matinée nous sommes allés à l'école primaire des frères Maristes pour participer à l'inauguration de la semaine sportive. On a aussi fait une présentation sur le Canada à un groupe de 7e année.

Comme à chaque fois que nous entrons dans une école, nous avons fait un malheur auprès des enfants qui ne nous quittaient pas d'une semelle.

À midi, tous les élèves sont sortis de l'école avec nous, continuant à nous poser plein de questions, à vouloir jouer avec nous. Ils nous ont poursuivi jusqu'au centre du village où on ne savait plus où se cacher pour dîner tranquillement.





Nous avons fait moins bonne figure lors du match de fútbol féminin contre les mères des élèves de première année (rien de moins!). Défaite de 4 à 1. Rien pour faire oublier la terrible humiliation de la veille à l'école secondaire des mêmes frères Maristes de l'autre côté de la rue. Nous avions perdu un match de Basketball environ 52 à 6 devant au moins 300 spectateurs. Dans la mesure où nous jouions contre une équipe de filles, 5 ans plus jeunes que nous et que nous les dépassions tous d'au moins une tête, j'ai l'impression que depuis ce temps tous les habitants de Catacocha nous regardent avec un sourire en coin!

À peine remis de nos émotions de la matinée, nous avions des cours d'anglais à donner à la bibliothèque publique. Sans doute lié à notre renommée dans la ville, il y avait foule au cours! Nous n'étions pas trop de 11 professeurs! Les petits apprennaient la base en s'amusant, les plus grands faisaient des exercices de lecture et de prononciation.

À la fin de la journée nous étions tous brûlés! Les étudiants ne rêvaient qu'à quitter la ville où les enfants nous poursuivaient encore partout et à retourner dans leurs campagnes pour écailler des arachides et égrainer du maïs! Guillaume

Quelques nouvelles de Jipijapa


Bonjour à tous!
Le temps m`aura manqué afin de contribuer à ce blog! Soit il y avait trop de choses à dire, soit je n`avais simplement pas le temps!

Pour faire une histoire courte, tout le monde ici se porte bien. La première semaine dans les familles a été une semaine d`adaptation et de découvertes: il fallait s´adapter au rythme des familles et à leurs habitudes. La deuxième semaine est passée plus vite - et chacun semble s`être trouvé un rôle, ou simplement quelque chose à faire. Plusieurs se sont impliqués dans les écoles de leurs communautés, ce qui leur a permis de passer des matinées bien remplies!

Cette année, les familles qui ont été choisies par l`UPOCAM ont des sources de revenus assez diversifiées. Il y a des agriculteurs bien entendu, mais aussi une famille productrice de poulet (Amélie), une famille qui vit de la couture (Élise), une famille dont la mère est responsable politique de sa communauté (Léa) et quelques familles dont les membres sont impliqués à l`UPOCAM (toutes en fait, mais quelques unes en tirent des revenus (Ariane, Daniel, Julia).


Les étudiants sont assez dispersés dans le paysage géographique de Jipijapa. Presque tous sont près d´une route, mais dans quelques cas, ce sont les voitures qui manquent. Les distances varient considérablement - entre une demie heure et une heure trente de transport. Seule Chloé (et dans la première semaine Tania aussi) habite à St-Profond - il faut marcher près d´une heure pour se rendre chez elle, après une heure de transport de Jipijapa. Chloé semble bien s´en accommoder et vit avec une grand-mère de 78 ans qui ne voit plus grand chose et qui parle à son oiseau!


En fait, plusieurs membres de mon groupe seront presque dignes de se faire "canoniser" à leur retour (bon le terme est probablement un peu fort - mais c`est pour vous dire qu`ils ont tous fait des efforts grandioses pour s`adapter à leur famille). En voici quelques exemples: Ariane dort sur une planche en bois depuis son arrivée; Véronique dort AVEC sa mère qui la couve et re-couve (il a fallu que j`explique à la mère de Vèro qu`elle ne pouvait pas manger 5 repas par jour!); Amélie entend - et voit - les poulets se faire zigouiller chaque 2 jours à 4 heures du matin; Élise dort AVEC les machines à coudre (il y en a 4) et la famille commence son travail à 6 heures tous les matins; Léa et Marie-Ève ont pris l`initiative de donner des cours d´anglais le soir en plus de s´impliquer dans les écoles; il a fallu plus d`une semaine à la mère de Camille pour qu`elle lui dise un mot gentil!; Bref, ce ne sont que quelques exemples, il y en a beaucoup d`autres....


On apprend beaucoup sur nous-mêmes durant ce stage. Soit sur des limites rapidement atteintes, ou plus élastiques qu´on imaginait, soit sur des capacités qu`on ignorait. Je m´inclus évidemment là-dedans, puisque j`apprends beaucoup des familles et des étudiants eux-mêmes. Apprendre à vivre au rythme des famille et à gérer les différences culturelles n´est pas simple et demande de la part de tous de la flexibilité et un effort de compréhension monstre qui va jusqu`à développer la capacité de se mettre dans les souliers des autres. C´est sans compter la barrière linguisitique qui pour certains représente un défi quotidien.


Voilà, assez de commérage pour aujourd´hui. Plus que deux dodos, ou 5 repas dans les familles, et puis nous serons en route pour Baños - via Guayuaquil - mardi matin. Le temps, comme je l`insinuais au début, aura passé très vite.

Hasta pronto,
Geneviève

samedi 16 juin 2007

L'Option SENS version extrême...

Les vendredi et samedi 8 et 9 juin nous avons participé à un atelier de formation organisé par la UCOP (Union Campesinas de las Organizaciones de Paltas) dans la communauté de Landanuma, celle de Catherine M. C'était un atelier trimestriel pour les resprésentants de chaque communauté afin d'améliorer leurs techniques agricoles. Notre présence était aussi l'occasion d'échanger sur l'Équateur et le Canada et de faire une partie de fútbol internationale que le Canada a d'ailleurs remporté.


Pour les étudiants, cette rencontre était aussi la première occasion de se réunir depuis leur arrivée dans leur famille respective. Ils en avaient des choses à se raconter!!! Qui a un matelas? Qui a l'eau courante? Qui a des enfants dans sa famille? Comme dirait l'autre: Quand on se compare on se console.

C'était aussi notre dernière activité avec nos communautés avant 2 jours de vacances bien mérités, surtout si on en juge par la tête des étudiants au déjeuner le vendredi matin (photo). Et pourtant, on avait encore rien vu!
La journée fut fort intéressante et elle a culminé avec une danse et un apport bien québécois: un feu de camp avec des guimauves! À notre grande surprise, les Équatoriens, qui n'ont habituellement pas le bec sucré, ont semblé adorer les guimauves, au point où à la fin de la soirée il n'y avait que des Équatoriens autour du feu avec leur guimauves alors que les Québécois dansaient à l'intérieur. Le monde à l'envers!

Néanmoins, ce dont on va se souvenir le plus longtemps, c'est sans doute de la nuit. On nous avait dit qu'on dormirait à l'école, que les matelas et les couvertures étaient prévus. Finalement nous avons plutôt couché tous les 13 dans la chambre de Catherine...sans matelas ni couverture. Tous couchés sur le plancher de terre, la nuit fut longue et froide mais quand même divertissante!

J'ai rarement ri autant, surtout pas dans une situation aussi critique. En fait c'était tellement ridicule comme situation (13 gringos couchés par terre dans une chambre infestée de puces qui essaient de se réchauffer en se collant!) qu'on n'avait pas vraiment le choix d'en rire! Lorsque quelqu'un bougait tout le monde devait bouger. C'était alors l'occasion de grognements suivis généralement de longues minutes de niaiseries et de fous rire.

Valait mieux en rire, c'est certain, mais je m'attendais quand même à une rébellion le lendemain. Et poutant, malgré la fatigue qui affligeait tout le monde et la maladie qui en avait profité pour en attaquer quelques-uns, ce sont les Québécois qui étaient les plus attentifs à l'atelier du samedi.

Chapeau la gang! Vous êtes mes héros!!!

Guillaume

Le groupe de JIPIJAPA

J'avais oublié de vous présenter le groupe de Jipijapa. Mieux vaut tard que jamais paraît-il! Accompagné de Geneviève Dionne, ce groupe partage la vie des paysans de la province de Manabi, dans la région côtière.


















Il manque la photo de Daniel.
C'est un timide!

Leçon de géographie

Mes récits et photos vous ont peut-être donné l'impression que Catacocha c'est au bout du monde. Jugez-en par vous-mêmes!





CATACOCHA






















Pour bien comprendre la situation il faut savoir qu'il n'existe pas de route asphaltée pour se rendre chez Alexis et Marie-Michèle et de là il n'existe pas de route carrossable du tout pour se rendre chez Mariama, Catherine et Annie.

















(Cliquez sur la photo pour l'agrandir. Les pointillers signifient qu'il n'y a pas de route, il faut donc marcher. Malheureusement je n'ai pas pu dessiner les courbes de niveaux. Il vous faut donc imaginer le relief. Un indice: lorsqu'il n'y a pas de route c'est que c'est à pique!!!)

Les autres demeurent trop loin pour apparaître sur la photo.

Guillaume

Transport de troupes...

On dit qu'une image vaut mille mots!


Guillaume

Quelques minutes dans la vie de Mariama

J'ai visité Mariama l'autre jour. En voilà une qui s'ennuiera sûrement de sa famille d'accueil, composé essentiellement d'une vieille dame qui fait à peu près tout le travail de la ferme elle-même. Malgré le style de vie des plus traditionnels, Mariama semble se plaire comme un poisson dans l'eau.

J'ai ramené 2 images de ma visite:. Mariama et sa "mère" qui trient les fèves (une à une!)

et Mariama qui se fait des pâtes sur la "cuisinière".


Guillaume

Un apres-midi sur la plage!

Pour 12 étudiants, le stage a commencé sur la côte du pacifique. Cinq étudiants ont habité 4 jours à Manglaralto et 7 étudiants à San Pedro 15 km plus au sud. Ce sont 2 petits villages qui recoivent rarement des touristes, notre présence fut donc très remarquée.

Au début de ce séjour, les étudiants de San Pedro ont fait un malheur en visitant une école, en jouant et chantant avec les éléves et surtout en leur apprenant la contine “Tête, épaules, genoux, orteils…” (avec les gestes...et en francais!). Ils sont devenus de véritables superstars auprès des enfants de ce petit village de pêcheurs. Lorsque nous sommes Photo: Guillaume bien entouré.
passés par là quelques jours plus tard, nous avons été complétement engloutis dans ce star-systême, constamment entourés d’enfants. Quel beau souvenir!!!






Une dernière photo en attendant l'autobus.














Guillaume

jeudi 14 juin 2007

Quelques photos en vrac (Guayaquil, Pascuales, Isla de la Plata, etc.)



Sortie educative a Cuenca.






Pascuales.






Centre-Ville de Guayaquil.





Isla de la Plata






La féte d;Andreanne a Cuenca chez nos hótes



La bande au resto. Il faut étre patient avec le serveur!




Chez les soeurs de la Misericorde a Pascuales. Visite des lieux.




Guayaquil.




Un moment de repos a Guayaquil sur le Malecon.




Isla de la Plata. Asterix et le viking bougon. Comme disait l´autre, ils sont fous ces gringos !!!!!


Ciao

Frederic

lundi 11 juin 2007

Quelques photos du stage jusqu’à maintenant...

Bonjour!

Voici quelques photos que j’ai prises ici en Equateur, un peu dans le désordre... un peu à l’image de l’Amérique Latine, quoi! :)


Vue de ma cuisine... en terre cuite (ou quelque chose dans le genre!). C’est là qu’on se cuisine du bon choclo (du mais!) et des bananes :)


Vue extérieure de ma maison à San Isidro.




Quand je lave mon linge (assise sur une souche d’arbre), c’est la vue que j’ai.



Mes compagnons de marche (pour un temps...) lors de la randonnée au Parc National Cajas.




Vue de Catacocha, dans un petit pré pas très loin de chez moi.




Vue d’un hôtel dans Zamora, en Amazonie.



Point d’eau en Amazonie, au Parc National Podocarpus.


Moi sur la Isla de Plata, qu’on appelle aussi les Galapagos des pauvres... En attendant d’aller visiter les vraies!




Le groupe présent à la Isla de Plata!


Mathieu et Gabriel entourés de jeunes joueurs de futbol... sous la pluie! Naissance du hit "Mateo Cocino es un hombre sordo!"


Une marre d’enfants lors de la tournée des écoles à San Pedro qui a fait de nous de véritables vedettes dans le petit village. Tête, épaule, genoux, orteils...


Un joli paysage... quelque part pas trop loin de Catacocha.


Encore, parce que c’est plaisant :)


Et heu encore une fois, la belle vue ici...

Alors voilà... Je vous renverrai d’autres photos éventuellement. Pour l’instant, notre lavage est prêt ;)

Bonne journée!!

Annie Dumont, live from Loja.